Kàka
Ricardo Izecson Santos Leite, dit "Kaka" (on se demande bien pourquoi), est un Martien dans l'univers du foot brésilien. Il ne possède ni Porsche ni Hummer climatisé, a choisi de naître dans les beaux quartiers de São Paulo plutôt que dans une favela et ne cesse de faire l'éloge de la virginité jusqu'au mariage.
Son idole, ce n'est pas Maradona, pas même Pelé, mais Jésus, qu'il imagine capitaine d'une Seleçao évangélique, avec le n° 33 floqué sur son maillot. D'ailleurs, c'est Jésus qui lui a dit (à 12 ans, alors qu'il devait rester paralysé à la suite d'un plongeon dans une piscine sans eau) : "Lève-toi et marche." Et c'est le même Jésus qui, aujourd'hui, lui murmure : "Cours et marque." D'où le jeu fluide de Kaka, qui appartient à la race magique des joueurs ayant toujours une seconde d'avance.
Cet athlète du Christ est aussi un passeur céleste, un buteur illuminé, qui foule les gazons comme d'autres les ondes. Et sur son répondeur madrilène, on peut entendre : "Que Dieu vous bénisse."
Son idole, ce n'est pas Maradona, pas même Pelé, mais Jésus, qu'il imagine capitaine d'une Seleçao évangélique, avec le n° 33 floqué sur son maillot. D'ailleurs, c'est Jésus qui lui a dit (à 12 ans, alors qu'il devait rester paralysé à la suite d'un plongeon dans une piscine sans eau) : "Lève-toi et marche." Et c'est le même Jésus qui, aujourd'hui, lui murmure : "Cours et marque." D'où le jeu fluide de Kaka, qui appartient à la race magique des joueurs ayant toujours une seconde d'avance.
Cet athlète du Christ est aussi un passeur céleste, un buteur illuminé, qui foule les gazons comme d'autres les ondes. Et sur son répondeur madrilène, on peut entendre : "Que Dieu vous bénisse."
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